On refait Faleyras … David Meslier Ce week-end, on a fait le point avec Denis Foussard, le patron de FH Electronics, qui construit la nouvelle Renault Clio III RS « WRC » de David Meslier. Petit à petit, la construction avance : « La construction du châssis a commencé fin 2007 chez Vaison Sport. On a récupéré la coque arceautée début 2008. Nous avons vraiment commencé les études des berceaux, des trains, etc qu’en novembre 2008. Car on part de zéro. Nous devons concevoir toutes les pièces, sauf les portes moyeux qui sont des Renault Sport. En plus quelques sous-traitants ont fermé. Il a fallu en retrouver d’autres. Pas facile ! Tout le mois de juin sera consacré au montage sur le marbre de tous les éléments de suspension (Bos Engineering), moteur, transmissions (ponts Sadev, boîte Maillard), carrosserie, etc. En juillet, on s’attaquera à tout l’intérieur : faisceau électrique, réservoir, etc. Dans un premier temps, le moteur sera construit avec les pièces de secours de la Clio II. Il faudrait pouvoir faire les premiers tours de roues au mois d’Août, pour être fin prêt pour Lohéac. Vu le niveau de performances, on ne doit pas se tromper et faire la voiture la plus efficace possible ».
Hervé « Knapick » Hervé « Knapick » disposera très prochainement d’une Peugeot 207 « WRC » toute neuve : « Dès qu’elle est prête, on prendra cette nouvelle voiture. Le châssis a été modifié comme la nouvelle version 2009 de la 207 de Jean-Luc Pailler. On a beaucoup travaillé sur le poids pour gagner 30 à 35 kg par rapport à la version 2008. Le gros plus sera le moteur. Oreca a amélioré le rendement grâce à une nouvelle admission comme sur la C4 de Kenneth Hansen. Je voudrai louer ma version 2008 pour étoffer le plateau de D1 ». Et pourquoi pas la prêter à son neveu, Xavier Lemonnier… ou à son beau fils, Samuel Peu ? Fabien Pailler Jean-Luc Pailler a récupéré la Citroën Xsara « WRC » construite par Michel Gambillon il y a presque 10 ans. Jean-Luc Pailler nous en a dit plus : « Elle n’avait pas été révisé depuis bien longtemps ! On a revu le pont, la boîte, l’embrayage. On a mis un nouveau turbo. On a modifié la cartographie ». Aux essais chronos, Fabien Pailler n’a fait que deux tours. Une pièce de transmission juste avant le pont arrière a cassé. Heureusement, un « vieux photographe qui a passé le cap de sa trentième saison de rallycross… » a ramassé la pièce. Sans cela, Fabien n’aurait pu poursuivre… La pièce a été ressoudée le samedi soir, privant Fabien Pailler de la première manche qualificative. Neuvième en seconde manche, septième en troisième manche, Fabien Pailler a terminé troisième de la finale B derrière les deux Xsara de Jean-Michel Limou et de Jean-Claude Lemoine.
Jean Juin Il y a quelques jours Jean Juin a mis en vente sa Peugeot 206 « WRC » sur le site de l’AFOR : « On a refait complètement la voiture cet hiver. Nous sommes en train de monter une 207 « WRC »… » Bernard Renet Optimum Racing a complètement reconditionné la Citroën Xsara « WRC » ex-Jean-Michel Limou. Cette voiture date de 1999, a été construite par Alain Bonneau pour Michel Liger ! Des soucis de sélection de rapports dans la boîte de vitesses X-Trac, (crabots de 5me), n’ont pas pu permettre à Bernard Renet de finir une des trois manches qualificatives. Ce n’est que partie remise.
Eric Guillemette Petit à petit, Eric Guillemette fait évoluer sa Renault Clio Super 1600 : « Entre Dreux et Essay, on a travaillé sur la suspension. Puis, on a gagné 10 kilos sur le poids en enlevant des plaques de protections rallye inutiles en rallycross ». Meilleur temps aux essais chronos puis en première manche, Eric Guillemette a été moins performant le dimanche, finissant troisième en seconde manche, puis cinquième en troisième manche. Il termine quatrième de la finale A.
Denis Rousse Le poids, toujours le poids ! Les 950 kg avec pilote à bord seront impossibles à atteindre pour Denis Rousse et sa Renault Clio III RS D1A : « Pour l’instant, je suis 100 kilos trop lourd. Cet hiver on a quand même trouver 54 kilos en trop sur la voiture, mais bien entendu c’est encore insuffisant. Ces 54 kg ont été essentiellement gagné en utilisant du polyester pour la portière droite , en enlevant les garnitures de portes, en montant des jantes plus légères, en choisissant un petit réservoir d’essence et en utilisant du Macrolon pour le pare brise. On peut encore gagner 50 kilos sur les ailes arrière ». Le moteur a été aussi amélioré : « On a modifié encore le moteur et j’ai amélioré ma façon de piloter avec la boîte séquentielle Sadev ST 75 ». Deux fois huitième en première et seconde manches, Denis Rousse a réalisé un dixième temps en troisième manche se qualifiant en finale B, où il a terminé troisième derrière Alexandre Anne et Jessica Tarrière. Alexandre Anne Contrairement à la dénomination que l’on donne depuis le début de saison à la C2 dite Super 1600 d’Alexandre Anne, Daniel Bellanger, de One Motors, apporte une correction : « Tout a été fait chez nous. On a dessiné et on a fabriqué toutes les pièces. Il n’y a aucune pièce de C2 Super 1600. On a essayé d’utiliser au maxi la réglementation D1A rallycross. Ainsi la coque a été arceautée chez nous, les berceaux avant et arrière sont construits aussi chez One Motors. Le moteur est positionné différemment par rapport à une Super 1600. Pour l’instant la voiture ne fait que 200 ch, mais il est prévu de l’améliorer ». Cinquième de la finale A à Faleyras, Alexandre Anne pointe à la sixième place au classement provisoire du Championnat de France de D1A. David Deslandes Retour aux solutions éprouvées (moteur, suspension) de 2008 sur la Citroën Saxo Super 1600 de David Deslandes : « Je retrouve ma voiture. Mes doutes sont effacés ». Deuxième de la finale A, second au classement provisoire du Championnat de France de D1A, David Deslandes devra cravacher à Châteauroux, puis à Bergerac, puis à Lavaré, etc… pour réduire l’écart sur Samuel Peu, qui a 16 points d’avance après trois courses
Roman Ferrero La Logan D1A de Roman Ferrero avait un train arrière très « vif » à Faleyras : « On a modifié les amortisseurs afin que la voiture ne rebondisse plus. Tu sais, on n’a pas de recul avec cette nouvelle voiture. Au fur et à mesure des circuits on découvre. Il est prévu de construire un train arrière à roues indépendantes pour la suite du Championnat ».
Christophe Wilt Engagé aux deux premières courses de D3 en 2007 sur une Citroën Xsara T3F ex-Marcel. Tarrès, Christophe Wilt a fait ensuite un break. Il vient d’acheter la Renault Clio III V6 Nissan T3F de Guillaume Maillard. Une belle progression dans les manches qualificatives (22me en première manche, puis 8me en seconde manche et enfin 3me en troisième manche) lui a permis de participer à la finale B où il a terminé cinquième. Il participera à l’intégralité de la Coupe de France de D3.
Stéphane Dréan Stéphane Dréan est en rallycross depuis…20 ans : « Je n’ai conduit que des tractions avant, sauf en 94 et 95, où j’ai piloté une Ford Sierra Cosworth. Je découvre en plus une quatre roues motrices. C’est un bonheur à conduire. J’aurai pensé que c’était plus difficile… Tu sais, une kit car, comme ma Clio Maxi était inconstante tout au long d’un week-end… Ma Clio III V6 T3F est un excellent compromis. En plus le moteur est en position centrale avant, donnant un équilibre parfait à la voiture. Il y a du couple dans moteur, c’est un régal ! Par contre elle pèse 1030 kg alors que le poids mini est à 950. On peut gagner du poids sur la bulle arrière ». Huitième à Dreux, cinquième à Faleyras, Stéphane Dréan pointe déjà à la quatrième place provisoire en D3. Il est dans son objectif : rentrer dans les cinq premiers en fin d’année… Yves Métayer Il en a rêvé, il l’a fait ! Yves Métayer voulait un jour monter sur une des marches d’un podium en D3. Troisième à Faleyras, à peine descendu de voiture, il exprimait sa joie : « Il y a eu une super bagarre avec Christophe Saunois, j’ai bien résisté. C’est formidable, grandiose de monter sur le podium ! ».
William Bodin 18 ans d’autocross et deux fois vice Champion de France d’autocross. William Bodin se lance dans le rallycross. Pour cela, il a construit un châssis tubulaire de T3F, avec l’aide de Fabrice Morize. Un châssis recouvert d’une carrosserie de 207. Il a installé toute la mécanique de sa Peugeot 205 T16 d’autocross (moteur, boîte, pont). En autocross, la bride au turbo est de 45 mm, 36 en rallycross. De ce fait le moteur est passé de 420 ch à 330 ch. Seizième sur 28 aux essais chronométrés, 11me en première puis seconde manches, William Bodin n’a pu participer à la troisième manche pour un problème de turbo. Il s’est qualifié en finale C. Comme il n’avait plus de turbo avec une bride de 36, il a monté en catastrophe la version autocross en bride de 45. Mais il avait été décidé avant la course que les commissaires techniques vérifieraient le premier pilote classé en D3 avec un turbo. Turbo non conforme, il fut exclu du meeting. Christophe Morichon Le fils d’André Morichon (qui a couru en rallycross au temps des Citroën Visa 4x4…), Christophe Morichon a fait débuter une nouvelle Opel Astra GTC V6 Nissan T3F. C’est André, jeune retraité, qui a construit la voiture : « On a commandé un châssis T3F chez MG Racing (Gabriel Montagner). Le moteur est un V6 Nissan préparé par Car Compétition, l’ensemble de la transmission est une Sadev. J’ai passé 1500 heures pour monter cette voiture ! ». Cette T3F arbore une carrosserie d’Opel Astra GTC. Pourquoi ? Tout simplement parce que la famille Morichon est agent Opel à St Junien (87). C’est MC Racing qui a réalisé le polyester. 14me en première manche, 12me en seconde manche, à nouveau 14me en troisième manche, Christophe Morichon a fini troisième de la finale C.
Gauthier Le Corre Gauthier Le Corre a fait grandement évoluer sa Citroën Xsara VTS 16V F 2000 cet hiver : « J’ai monté un train avant de Peugeot 306 Maxi et un train arrière KRS, qui est en fait une évolution d’un train arrière de 306 Maxi. Les freins sont des Peugeot 306 Maxi, version terre, à l’avant et à l’arrière. La boîte de vitesses est une Sadev ST 75. J’ai pu monter des ailes avant et arrière des Citroën Xsara kit car d’usine. Mais le moteur de l’an passé a été révisé ». Sixième à Dreux 1, quatrième à Faleyras, Gauthier Le Corre se rapproche du podium de la finale A. Quatrième au classement provisoire derrière Yvonnick Jagu, Dominique Gerbaud et David Vincent, Gauthier Le Corre pourrait surprendre tout ce beau monde à Châteauroux…
Cyril Bazzali Troisième en première manche, à nouveau troisième en seconde manche, Cyril Bazzali est arrivé à se qualifier en première ligne de la finale A à côté du pole man, Yvonnick Jagu. Et pourtant sa Renault Clio Maxi F 2000 n’est pas au top de son développement : « J’ai toujours des roues de 16 alors que les autres sont en 17. Les pneus chauffent plus vite et perdent de l’efficacité ». En finale A, il en tenu en respect d’abord David Vincent. Puis après que ce dernier soit allé faire un petit tour dans le bac à sable, il a résisté aux attaques de Dominique Gerbaud ! Chapeau !! Patrice Masset Patrice Masset a fait une figure dans le premier virage de la troisième manche qualificative. Heureusement, sa VW Golf II F 2000 a fait un tonneau sur du sable mou. Sans trop de gravité pour la carrosserie. logan cup
Transferts de Logan : celle de Fabien Drouet est l’ancienne de Romain Maillard, celle de Clément Dupont, est la voiture première en 2008 (Roman Ferrero) et enfin, la Logan de Julien France, appartient à Jean-Jacques Bénézet. Déçu de son résultat de Faleyras, Antoine Massé a vendu quelques jours après l’épreuve sa Logan à Gaëtan Jan, qui s’est engagé à Châteauroux.
Un nouveau président de l’ASA du Circuit de Faleyras-Gironde, Michel Perrin, satisfait. Du beau temps, un nombreux public, un plateau de 103 voitures. Bref, une bonne reprise de cette épreuve qui fêtait sa 20me édition du rallycross. |