On refait Mayenne…

 

David Meslier

David Meslier a étrenné sa nouvelle Renault Clio III RS « WRC » à Mayenne. Second le samedi derrière l’inamovible Marc Laboulle aux essais chronométrés puis en première manche qualificative, David Meslier a dû écourter son week-end dès le dimanche matin pour un problème de surchauffe.

Sixième à Lohéac début septembre sur la vieille Renault Clio II RS « WRC », David Meslier a perdu toutes ses chances de renouveler son titre de Champion obtenu l’an passé. Il faut déjà préparer 2010, et rien de plus logique que d’engager, pour les trois dernières courses, la nouvelle Renault Clio III RS « WRC » : « Elle a été terminée le vendredi soir, juste avant Mayenne. Les mécaniciens ont fait deux ou trois aller-retour dans la zone artisanale de FH Electronics, le concepteur de cette voiture, et c’est tout ! ». Cinquième sur treize pilotes aux essais libres 1, sixième lors des essais libres 2, David Meslier a bien apprivoisé sa Clio III lors des essais chronos : « J’ai fait le second temps derrière Marc Laboulle. 248/1000e de seconde nous séparent sur la piste la plus longue du championnat, 1135 mètres. Ce n’est pas grand-chose ». Surtout pour les premiers tours de roues de la voiture ! A nouveau, en première manche, David Meslier a signé le second chrono, à deux secondes et 97/1000e de Marc Laboulle, après quatre tours de piste : « La voiture marche parfaitement bien pour ses premiers tours de roues. Il ne faut pas brûler les étapes. Déjà, dans certains virages, elle est beaucoup mieux que la Clio II. Dans d’autres, elle reste perfectible. C’est normal ! Sans oublier qu’elle a un moteur neuf, à peine rodé, et en plus qui n’est pas au bout de son développement. Vraiment les débuts de la Clio III, en conditions de course, sont très rassurants pour la fin du championnat ». Dès les premiers mètres de la seconde manche qualificative, il y a eu une sur-pression au niveau de la suralimentation. Une poche d’air s’est logée dans le circuit d’eau et le moteur s’est mis en sécurité. Comme le joint de culasse a été abîmé, très sagement, le Team Philippe Chanoine a décidé de stopper le dimanche midi. A suivre à Essay 2 puis Dreux 2…

Laurent Terroitin

Seconde et dernière course de l’année, après Lohéac, pour Laurent Terroitin sur la première Peugeot 207 « WRC » louée à Hervé « Knapick » : «  Je commence à retrouver mes automatismes. Mais il y aurait plein de choses à faire dessus. Entre Lohéac et Mayenne, je n’ai pas roulé avec. Avec la Xsara, on faisait beaucoup d’essais entre deux courses ». Avant d’enchaîner : « J’ai toujours le projet de construire une voiture de D1. J’ai une coque de Citroën C4. J’ai toutes les pièces pour la monter. Mais en ce moment, je suis encore occupé à faire construire notre maison ». Sixième des essais chronos, puis quatrième en première manche, troisième en seconde manche et enfin second en troisième manche, Laurent Terroitin a été en progression constante, au point de se qualifier en première ligne de la finale A, mais pas en pole, occupée par l’inamovible Marc Laboulle. Second de la finale A, Laurent Terroitin est passé dans le tour lent au troisième tour, Fabien Pailler au premier. De ce fait, le petit Pailler est passé définitivement second au cinquième tour !  

Fabien Pailler

Troisième course de l’année – après Faleyras et Bergerac sur une Citroën Xsara « WRC – pour Fabien Pailler. Mais à Mayenne, il pilotait la Peugeot 207 « WRC » paternelle, version 2008.  Troisième aux essais chronos, septième en première manche (tout droit au premier freinage), neuvième en seconde manche (victime de coupures moteur alors qu’il avait démarré devant Marc Laboulle !) et enfin premier en troisième manche. Qualifié en dernière ligne de la finale B, Fabien Pailler a pris un bon départ. Il a vite emprunté le tour lent dès le premier tour. Excellente idée. Il a réussi à remonter jusqu’à la seconde place de cette finale A ! Troisième à Bergerac, second à Mayenne, à ce rythme la victoire n’est pas loin en D1, si Papa Pailler lui laisse la voiture à Essay 2 ou à Dreux 2…

Marc Laboulle

On pourrait presque faire un copier-coller des commentaires faits après course pour Marc Laboulle. Une fois de plus, il a dominé essais, puis les deux premières manches qualificatives. Mais il faut conclure. Jamais pendant le week-end, on a reparlé de sa mésaventure de l’an passé. Au fond de sa mémoire, il a dû y penser quelques fois. Surtout que la ligne droite de départ est longue et en plus en légère montée, ce qui est un handicap lorsqu’on ne possède que 400 ch contre 534 pour le plus performant, celui de la 207 de « Knapick ». Le départ s’est magnifiquement bien passé. Freinage nickel pour le « Marco » devant tout le monde. Pas derrière, où Jean-Michel Limou a laissé sur le bord de la piste sa Citroën Xsara « WRC ».  Nouvelle victoire, la sixième en neuf courses pour le Picard. Comme David Meslier est revenu de Mayenne avec cinq points, Marc Laboulle a considérablement agrandi l’écart au Championnat de D1, passant de 21 points à 36 points en une seule course. De quoi entrevoir le titre en D1 dès Essay 2… On ferme les yeux et on imagine déjà l’arrivée de la finale A à Essay 2.  Oublié la déception d’Essay 2… 2008. De suite, Sylvie (toujours la première !), Stéphane l’ingénieur, les mécanos, Jean-Louis en tête, puis son fan club emmené par Christine, toujours en larmes quelque soit la course, Bernard Hainry qui attend un titre depuis…, sans oublier David Meslier et Philippe Chanoine, les champions 2008. Et tous les pilotes de la finale A de D1.  Qui le féliciteront chaudement. Vivement Dimanche 4 octobre à 18h pétantes ! 

Jean-Claude Lemoine

Il en faudrait une dizaine de pilotes comme Jean-Claude Lemoine en D1 ! L’amateur au plein sens du terme. Comme à Dreux 1, il a terminé cinquième de la finale A, au terme d’une course de toute beauté. Avec notamment un cinquième temps en première manche puis un magnifique quatrième chrono en troisième manche. Troisième au premier tour de la finale A, il ne comprenait pas pourquoi à l’arrivée, il a fini cinquième : « Qu’est ce qu’il s’est passé, j’étais troisième ». Avant de lui montrer le cahier sur lequel je note (presque) tout. Fabien Pailler et Hervé « Knapick » sont passés dans le tour joker au premier tour : « Ok, j’ai tout compris ». Cinquième, une super perf sur sa Citroën Xsara « WRC » vierge de publicité…

Christophe Vaison

Il n’est pas question, pour Philippe Chanoine, de revendre la vieille Renault Clio II RS « WRC » pilotée depuis 2003 par David Meslier. Patrice Poulain l’a eu à Mayenne, A Essay 2, c’est Christophe Vaison qui sera au volant, puis à Dreux 2, Fabien Chanoine. Il n’est pas impossible que cette voiture poursuivre sa carrière en 2010. Reste à savoir comment.

 

 

Samuel Peu

Il suffisait d’un écart de quatre points avec David Deslandes, trois avec Davy Jeanney s’il gagnait Mayenne, pour que Samuel Peu reparte couronné en D1A. C’est exactement ce qui est arrivé. En terminant second de la finale A derrière Davy Jeanney et en voyant David Deslandes  « coincé » derrière Steven Bossard,  troisième, le titre était acquis pour Samuel Peu : « Tout le monde pense que cela a été facile cette saison. Pas du tout. A part la manche française de Championnat d’Europe à Essay, où j’ai conquis la pole position au terme de la troisième manche qualificative, j’ai dû aller à chaque fois en troisième manche pour arracher la meilleure position pour la finale A. Et tu vois, ici, je n’ai pas fait une seule fois le meilleur chrono ». En effet, les manches ont été partagées entre David Deslandes, la première du Samedi, Steven Bossard, la seconde, et Davy Jeanney, la troisième. Second de la finale A, Samuel Peu a perdu quelque peu le contact lorsqu’il est parti dans une légère dérive. Pas grave. En terminant second, il ne peut plus être rattrapé pour le titre. Samuel Peu reprendra une dernière fois le volant de sa Citroën Saxo kit car à Essay 2 avant de faire Dreux 2 sur la Peugeot 207 « WRC » d’Hervé « Knapick » son beau père. Et plus, si affinités ? 

Davy Jeanney

Davy Jeanney ne pensait certainement pas remporter la victoire à Mayenne. Certes, aux essais chronométrés, il a fait le troisième temps, à 17/1000e de Samuel Peu, et à 9/1000e d’Eric Guillemette. En première manche, second chrono, 102/1000e de seconde, au bout de quatre tours, derrière David Deslandes. La seconde manche tourna au scénario catastrophe (voir photo), bloqué contre Alexandre Anne. Dès le bout de la ligne droite. Bilan : une huitième place provisoire au terme des deux premières manches qualificatives ! Il se retroussa les manches en troisième manche, battant même le temps réalisé par David Deslandes en  première manche : 30/1000e de moins sur quatre tours ! Il a arraché de peu la pole à Steven Bossard, pour quelques millièmes de seconde. En finale A, Davy est parti en tête, il a bien résisté à Samuel Peu, qui, dans un travers vite maîtrisé au second tour, a perdu le contact de quelques petits mètres. En passant devant nous, après sa victoire, Davy a passé sa main sur le front, démontrant qu’il avait eu une bonne suée durant le week-end. Une suée qui vaut le coup, car, il monte à la seconde place provisoire du Championnat de France de D1A, délogeant, pour un point, David Deslandes. La suite à Essay 2…

Jessica Tarrière

Jessica Tarrière attend toujours avec impatience le rendez-vous mayennais, sur son terrain de jeu. Tenez l’an dernier, elle a enflammé la foule en terminant seconde de la finale A de D2 derrière Sébastien Tertrais. Mais patatras, elle a mal débuté son week-end en cassant la courroie de distribution de sa Fiat Punto Abarth Super 1600 lors des essais libres le samedi matin. En général, les dégâts sont impressionnants puisque les soupapes viennent « embrasser les pistons »… Pas d’essais chronos, ni de première manche le samedi. Le dimanche matin, elle a retrouvé le sourire : «  Au garage – son père, Gustave, est agent Fiat  à Mayenne – on a trouvé des soupapes sur une Fiat Tipo 16S qui était dans le parc d’occasion. On (pas Jessica !) a changé 10 soupapes sur les 16.  Il a fallu les ré-usinées pour les adapter au moteur de la Punto. Je tiens à remercier Hervé, Guillaume, Jonny, Christophe, Franck qui ont travaillé une grande partie de la nuit pour refaire mon moteur. Sans eux, je ne serais pas là dimanche matin ! ».  Septième lors du warm-up du dimanche matin, huitième en seconde manche, puis neuvième en troisième manche, Jessica Tarrière s‘est qualifié en dernière ligne de la finale B. Elle termine quatrième de cette finale B, devancée par Adeline Sangnier. Jessica Tarrière et Adeline Sangnier jouent le titre de Championne de France : à deux courses de la fin – Essay 2 et Dreux 2, Adeline Sangnier est revenue à quatre points de Jessica Tarrière. Fin de Championnat féminin plein de suspense…

Adeline Sangnier

Adeline Sangnier a réalisé une superbe fin de week-end. Qualifié en deuxième ligne de la finale C, elle a eu la bonne idée de se « débarrasser » du tour joker au premier tour. Petit à petit, elle a remonté des places, remportant la finale C devant Denis Rousse. Qualifié en troisième et dernière ligne de la finale B, elle a changé de stratégie lorsqu’elle a vu Jessica Tarrière, partie comme elle de cette troisième ligne, franchir le tour joker dès le premier tour. Adeline a attendu le quatrième des cinq tours. Bonne idée ! La Citroën C2 R2 d’Adeline a débouché sous le museau de la Fiat Punto Abarth de Jessica. L’écart de points entre les deux filles passe de 5 à 4 points, toujours en faveur de Jessica. Vivement Essay 2 ! Puis Dreux 2 !!

 

Roman Ferrero

Roman Ferrero a mal débuté, une fois n’est pas coutume, son week-end. Dix huitième des essais chronos, il connaissait un problème électrique en première manche qualificative le samedi. Ecoutons le dimanche matin, après le warm-up, Jean Olivier, le patron d’Olyméca Sport, qui a construit cette Dacia Logan D1A : « Effectivement, hier, Roman Ferrero a eu une panne électrique qui venait par intermittence. Samedi soir, on a changé la bobine d’allumage, la pompe à essence, nous avons contrôlé les masses et les capteurs. Tu vois, au warm up, la Logan D1A a retrouvé sa compétitivité puisque Roman Ferrero a signé le sixième temps dans une catégorie qui compte 22 pilotes. Il reste à Roman la seconde et troisième manche pour se rattraper ! ». En signant par deux fois le septième chrono, Roman Ferrero s’est qualifié en première ligne de la finale B, mais pas en pole position, occupée par Dominique Le Noac’h. Second de cette finale B, Roman Ferrero est revenu avec 10 points de plus au Championnat. Il est bien installé à la cinquième place : « Devant moi, il y a Eric Guillemette sur une Renault Clio Super 1600 avec 21 points d’avance, derrière, avec 19 points de retard, Jessica Tarrière sur une Fiat Punto Abarth Super 1600. Il reste deux courses à disputer, je terminerai sans aucun doute cinquième du Championnat de France de D1A ». Une sacrée performance, car devant la Dacia Logan de Roman Ferrero il n’y a que des voitures kit cars ou Super 1600 développées par les services compétitions Citroën, Peugeot ou Renault !

Steven Bossard

Second rallycross de sa vie, après celui de Kerlabo, pour Steven Bossard, 19 ans. Son père, Olivier, est médusé : «  Nous avons fixé un tableau de marche. Il le respecte. Ceci dit, il est en tête après la seconde manche… ». En effet, sixième au essais chronos, troisième en première manche, puis premier en seconde manche, Steven Bossard était donc en tête de la D1A le dimanche midi devant Samuel Peu et David Deslandes, excusez du…peu. Troisième en troisième manche, à 856/1000e de seconde, au bout de quatre tours derrière Davy Jeanney et Samuel Peu, qui sont tous les deux partis dans des séries différentes, cela prouve la compétitivité du « petit «  Bossard. Déjà, Steven Bossard sait analyser la voiture. On garde en mémoire ce qu’il a dit, à chaud, après la seconde manche qualificative, au micro de l’« envoyé spécial » Stéphane Roger : «  On a bien travaillé. On a modifié le set up de la voiture et amélioré la stratégie de départ ». On entendrait presque parler Fernando Alonso… Le dimanche midi, Olivier Bossard était ravi : « J’avais quelques inquiétudes. Je ne savais pas s’il allait subir la pression des pilotes expérimentés de la D1A. Tu sais, il y a un très bon niveau en D1A française ! Et puis Steven m’impressionne !! On travaille sans cesse sur les réglages. On a gagné une seconde au tour entre les essais et la première manche. Autant la C2 Super 1600 est une voiture fantastique quand elle est bien réglée, autant elle est infernale à  piloter quand quelque chose ne va pas ». Steven Bossard a suivi son père dans toutes les courses européennes.« Il note tout sur la voiture » poursuit Olivier Bossard, «il prend toutes les acquisitions de données. Il les analyse. Il trouve des erreurs dans les réglages ». Pour info Steven vient de rentrer en terminale Science Technique de l’Industrie à Toulouse. Le père (43 ans) et le fils (19 ans) seront sur deux Citroën C2 Super 1600 à Essay 2.  Qui sera le plus vite ? Les ongles de « Gwen », l’épouse et la mère, résisteront-ils ?

Philippe Dalibot

C’est avec plaisir que l’on a retrouvé Philippe Dalibot derrière un volant : « Cela faisait cinq ans que je n’avais pas roulé. A 50 ans, je veux voir où j’en suis… J’ai un projet de D1A pour 2010 ». Pour Mayenne, il a loué la Citroën C2 R2 à David Deslandes. Philippe Dalibot a fait une progression constante tout le week-end : 14me en première manche, puis 13me et enfin 10me dans une catégorie qui comptait 21 partants. Il a terminé quatrième de la finale C.  Cette Citroën C2 D1A sera louée à Romain Sangnier pour Essay 2 et Dreux 2.

 

 

Gaëtan Sérazin

Yves Métayer absent pour cause de repas d’anniversaire, il a laissé sa magnifique Toyota Corolla V6 Nissan T3F à Gaëtan Sérazin. Sérazin reste Sérazin ! Meilleur temps aux essais chronos, comme ensuite en première manche. Mais il a cassé un support de pont arrière lors du warm-up le dimanche matin : «  C’est arrivé en chauffant les pneus. Cela devait faire un moment que le support devait avoir une amorce de point de rupture. Ce n’est pas grave. On répare. Et on renforce ce support. Je ne ai pas la seconde manche ». Ce n’est pas un problème pour Gaëtan Sérazin. A nouveau, il a fait le meilleur temps en troisième manche, obtenant la pole position. La finale A ne fut qu’une formalité pour lui. Second à Lohéac 2008 sur la Renault Mégane V6 Nissan T3F de Franck Delaunay, vainqueur de Dreux 2008, sur la Citroën Xsara V6 Nissan T3F de son beau père (pilotée en 2009 par Anne Périllous), Gaëtan Sérazin donne de « la « valeur ajoutée » à chaque voiture qu’il emprunte ! Yves Métayer est donc obligé de remporter Essay 2 et Dreux 2 ! Gaëtan Sérazin devrait faire Essay 2 ou Dreux 2.  Avant d’arriver un jour en D1 sur une Peugeot 207 « WRC ».

Henri Navail

Henri Navail a cassé un second moteur, celui prélevé dans la Renault Clio III T3F  de Michel Pérez, dès la fin de la seconde manche qualificative à Lohéac : «  Je ne sais pas ce qui a cassé en premier, car une bielle était tordue et un piston grippé. En tout cas cela ne vient pas du boîtier électronique, comme on avait pensé ». Avant de poursuivre : « C’est vrai, j’ai perdu le contact avec Marc Morize à la Coupe de France de D3. Mais pour moi rien n’est encore fini. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Ceci-dit,  je ne souhaite pas la même mésaventure à Marc. Tu vois, si je pensais que la saison était finie, je ne serai pas à Mayenne ! ». C’est ce que nous disais Henri Navail le samedi matin. Par la suite, un huitième chrono aux essais, suivi d’une progression logique dans les manches qualificatives (8me en première manche, puis 5me et enfin 3me) lui ont permis de se qualifier en pole position de la finale B… qu’il a remportée. Cinquième de la finale A, Henri Navail laisse échapper quatre points à Marc Morize, second de la finale A derrière Gaëtan Sézazin.

Mickaël Poirier

Ce n’est pas la peine de parler de la BMW 120 i « WRC » à Mickaël Poirier… Elle devait apparaître à Lohéac 2008, puis Lohéac 2009. Elle sera à la première course 2010. En attendant, Mickaël prend du plaisir avec la Citroën C2 V6 Nissan T3F : deuxième à Kerlabo, troisième à Mayenne, avant de poursuivre à Essay 2. Et puis la D3 c’est de tout repos (voir photo) par rapport à la D1…

Florent Béduneau

Florent Béduneau a vendu sa Mini Cooper BMW 3.2 T3F à Alain Quemener qui la pilotera dès Essay 2.

 

Thierry Bodin

C’est toujours avec plaisir que l’on assiste à un transfert d’un  pilote d’autocross vers le rallycross. Première course pour Thierry Bodin en rallycross sur sa Renault Mégane I BMW 3.2 T3F. Une  belle neuvième place en seconde manche, qui est assorti d’une quatrième place en finale B, sont à mettre à son actif. La suite à Essay 2.

 

 

 

Yvonnick Jagu

Yvonnick Jagu doit rester dans sa dynamique de victoire, s’il veut remporter le titre en Division 4. Meilleur temps aux essais chronos puis en première manche, il n’est pas très bien parti en seconde manche. Second derrière David Vincent, Yvonnick Jagu a heurté l’arrière droit de sa Renault Clio II RS F 2000. Arbre de roue avant gauche cassé, Yvonnick Jagu a dû passer par la troisième manche pour conquérir la pole position, la huitième en…  huit courses. Marc Laboulle et Samuel Peu ne peuvent pas en dire autant ! La finale A ne fut qu’une « formalité » pour Yvonnick Jagu. Mais Dominique Gerbaud, son seul challenger pour le titre, s’accroche. Comme à Lohéac, il termine second et ne lâche que quelques points à chaque fois. L’écart est passé de quatre à sept points. Le suspense perdurera jusqu’au dernier tour de la finale A à Dreux 2 !

Ivan Bedouet

Le Mayennais doit connaître chaque centimètre carré de la piste de… Mayenne. Comme chaque année, il brille sur ses terres. Tenez aux essais chronos, deuxième temps derrière Yvonnick Jagu, dans une D4 qui comptant 36 pilotes. Troisième en première puis seconde manche, cinquième au troisième round, Ivan Bedouet s’élançait de la seconde ligne de la finale A sur sa Peugeot 306 Maxi F 2000 derrière Jagu et Gerbaud. Le passage du tour joker – au premier tour pour Bedouet, au sixième pour Gerbaud -  a failli tourner en faveur de Bedouet (voir photo) Mais Ivan Bedouet n’a pas insisté, se « contentant » d’une belle troisième place derrière Jagu et Gerbaud.

Jimmy Terpereau

Du tempérament pour le généreux Jimmy Terpereau passé en cours de saison de la D1A vers la D4…

 

Antoni Masset

Attaque tout aussi impressionnante pour Antoni Masset.

Olivier Bertin

Peu de courses, mais de la générosité dans le pilotage pour Olivier Bertin

 

 

 

David Olivier

David Olivier, en remportant Mayenne, a fait un grand pas vers la récompense suprême, le prêt de la Dacia Logan D1A pour 2010, d’autant plus facilement que son rival pour le titre, Xavier Briffaud a terminé cinquième. Mais rien n’est joué. Contrairement aux quatre Divisions du rallycross, un décompte est effectué en fin de saison. David Olivier devra, pour l’instant enlever 15 points (3me à Lavaré) et Xavier Briffaud 12 points (5me à Mayenne). Ce qui fait que l’écart, en tenant compte de ce… décompte n’est pas de 11 points mais de 8 points. Ce qui permet de garder beaucoup de suspense…

 

Fabien Drouet

Fabien porte déjà le nom de Fabien « Doué ». Meilleur débutant 2009, il a épinglé son premier podium, qui plus est à la seconde place derrière Maître Olivier. Fabien Doué n’est plus qu’à sept points d’Adrien Cazalas, quatrième, au classement de la Logan Cup.

 

 

Stéphane Roger

Pilote émérite pendant deux saisons sur une Peugeot 206 RC en D2, Stéphane Roger a pris le micro à Mayenne pour interviewer les pilotes à la sortie des manches qualificatives et des finales. Ce qui apporte un plus technique pour les spectateurs. Une expérience à poursuivre pour Stéphane Roger !

 

Calendrier 2010

De nombreux pilotes nous demandent, déjà, le calendrier 2010.  Il y a déjà un pré-calendrier d’établi, mais nous attendons sa validation par le Comité Directeur de la FFSA mi-octobre. Situation identique pour le calendrier européen, où la FIA devra choisir 10 épreuves parmi les 13 postulants. En effet, en plus des dix épreuves organisées en 2009, la Norvège, la Hollande et la Finlande ont fait une demande pour 2010.

 

 

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