Echos aprés course

                      

On refait Faleyras…

David Meslier

Apparue à Mayenne 2009, la nouvelle Renault Clio III RS « WRC » de David Meslier a remporté sa première course à Faleyras. David est propulsé de la onzième place du Championnat à la cinquième en une seule course, au terme d’une finale A à couper le souffle ! Les 6000 spectateurs de Faleyras garderont longtemps en mémoire cette finale A de Division 1. En l’espace de six tours, il y a eu trois leaders différents : Fabien Pailler, puis Alexandre Theuil et enfin David Meslier. Déjà, le week-end avait fort bien commencé pour David Meslier : « D’entrée de jeu, j’ai fait le meilleur temps des essais libres. C’était bon signe ! Ensuite aux essais chronométrés, j’ai signé le troisième chrono derrière Davy Jeanney le leader du Championnat de France et Fabien Pailler. Il fallait poursuivre… ». Second au terme de deux premières manches, David Meslier perdait gros en ne réalisant que le huitième temps en troisième manche. La qualification promise en première ligne se transformait en seconde ligne de la finale A. Pas grave. En plus, le pole man, Davy Jeanney a abandonné en pré-grille, pont arrière cassé sur sa Xsara « WRC ». Au flash rouge du départ, Fabien Pailler est parti en tête. Pas longtemps, Alexandre Theuil a pris le leadership dès le second virage. Troisième David Meslier. Au troisième virage, David Meslier double Fabien Pailler à la corde. Et voilà David second. Au quatrième tour, Theuil passe largement dans le bac à sable. Le temps de reprendre de l’adhérence et… David Meslier prend la tête ! Il restait deux tours à faire. Les plus durs puisque Fabien Pailler, devenu second, est bien revenu sur la fin. David Meslier résistait magnifiquement et franchissait en vainqueur la ligne d’arrivée pour la… 34e fois de sa carrière.

Alexandre Theuil

Quel plaisir de retrouver cette saison « Alex » Theuil, toute sa famille et sa fidèle équipe de mécaniciens !  On gardera tous en mémoire son départ depuis la seconde ligne de la finale A. Certes, comme le dit très justement Jean-Luc Pailler, le grip est excellent depuis la seconde ligne. Et même de la troisième ! Mais cela n’explique pas tout. Certes, au départ, Fabien Pailler était en tête, mais très rapidement « Alex » est passé leader. Jusqu’à ce que son légendaire enthousiasme lui a fait mettre les deux roues extérieures de sa VW Golf IV « WRC »  dans le bac à sable. Perdue la victoire. Mais Alexandre Theuil n’est pas trop déçu de son week-end dans le Bordelais : « J'ai enchaîné les erreurs et je paye mon manque de fraicheur le dimanche soir. C’est dur de gérer tous les paramètres d'une course. C'est la première fois que je pers une course lorsque je pars devant… ». La victoire n’est plus très loin. A Châteauroux ?

 

Fabien Pailler

Pour la première fois de la saison, Fabien Pailler s’est qualifié en première ligne. Il ne pensait pas y arriver car il était seulement 11me au terme des deux premières manches. Mais son meilleur chrono en troisième manche l’a propulsé en première ligne ! Il pensait être « soulagé » quand il a vu que la Citroën Xsara « WRC » de Davy Jeanney, le pole man,  était repoussée en arrière de la grille, pont arrière cassé. C’était sans compter sur les deux pilotes qualifiés en seconde ligne, chauds comme la braise ! Quel départ. En tête un court instant, Fabien Pailler est passé troisième derrière Theuil et Meslier, avant de prendre la seconde place quand « Alex » Theuil a sorti râteau, pelle et petit sceau au quatrième tour pour faire un château de sable. Mais la victoire n’est pas loin pour « Fab «  en Division 1…

Mickaël Poirier

Dans la semaine suivant Faleyras, petit coup de fil à Mickaël Poirier. Pour la troisième fois en trois courses, il a déclaré forfait sur sa nouvelle BMW 120 i « WRC » : « Avant Kerlabo le moteur était passé au banc chez LAD. Tout allait bien. On l’a remonté dans la BMW et nous avons fait des essais à Mayenne, le Vendredi,  la veille de partir à Kerlabo. On avait un problème de turbo qui chargeait trop haut. Mais nous avons trouvé un compromis avec Guillaume de chez LAD. Au moment de recharger la voiture, la butée d’embrayage a cassé. On en avait une de secours mais cette butée ne s’adaptait pas. C’est pour cela que je ne suis pas venu à Kerlabo ». Entre Kerlabo et Faleyras, Mickaël Poirier a de nouveau fait des essais à Mayenne : « Nous avons monté un turbo plus petit. Mais cela ne marchait pas comme je voulais. On a à nouveau travaillé. Le Jeudi avant Faleyras, la BMW fonctionnait parfaitement sur le circuit de Mayenne. Pour Alain Bonneau, le concepteur de la voiture tout allait bien. J’ai fait tout de même des essais de départ, en condition de course. Le moteur a cassé ! Il n‘y a que le vilebrequin qui est resté intact : il y a un trou dans le bloc, les pistons et les bielles sont morts. Nous sommes en train de recherche des bielles pour remonter un nouveau moteur. J’ai bien un moteur de série mais les bielles sont d’origine. Il y a un délai de 3 à 8 semaines pour avoir de nouvelles bielles ». Mickaël Poirier sera absent à Châteauroux. Si tout se passe bien, début de la BMW 120 i « WRC » à Dreux 1 les 26 et 27 juin.

Jérôme Grosset-Janin

Auteur d’un fabuleux parcours à Kerlabo, Jérôme Grosset-Janin pensait faire de même à Faleyras. Second temps de la première manche, mal parti en seconde manche (13me temps), il s’arrêtait en troisième manche alors qu’il était en tête de sa série. Un grand panache de fumée blanche sortait de sa Citroën C4 « WRC » : durite d’eau cassée ? turbo ? ou moteur ? Trois jours après Faleyras, Daniel Bellanger, le boss de One Motors nous a dit : « Le moteur est chez parti Oreca. De ce que j'ai vu, c'est la culasse (peut être fissure ?), le reste "joint de culasse, etc.. n'était pas touché ». Retour à Châteauroux.

 

Adeline Sangnier

Une fois de plus, et ce n’est pas fini, Adeline Sangnier a brillé de mille feux à Faleyras.  Seconde des essais chronos, à 620/1000e de seconde de Steven Bossard, elle a terminé 3me de la première manche, avant d’aligner deux second chronos en deuxième et troisième manches, s’assurant pour la première fois de la saison une qualification en première ligne de la finale A, à côté de Steven « Météorite » Bossard. Pas du tout impressionnée au départ de cet ultime run, Adeline, seconde,  a contenu Eric Guillemette pendant quatre tours. « Super » Adeline termine seconde de la finale A, occupant la seconde place au classement provisoire. Bon, maintenant on attend évidemment  la victoire ! On imagine à l’arrivée le team Deslandes Sport, Alain Sangnier le père et Romain le grand frère. Et si c’était à Châteauroux… Tous les photographes ont déjà préparé une carte mémoire toute neuve de 4GO, capable d’enregistrer 1000 photos (il faut ce qu’il faut !),  pour immortaliser l’évènement… Nous sommes « al dente »…

Eric Guillemette

Eric Guillemette entame sa seconde saison avec la Renault Clio Super 1600. Quatorze courses au compteur, et malheureusement pas une victoire : « Je dispose du même moteur Sodemo que les Clio des Russes Timerzyanov et Rakhmatullin qui font le Championnat d’Europe. Cette année ma voiture est identique à celle de l’an passé.  J’ai eu un problème de bougie à Kerlabo, mais pourtant j’ai accroché un troisième temps absolu en seconde manche à Kerlabo.  Sur ce circuit de Faleyras, il y a moyen d’aller chercher Steven Bossard ». C’est ce que nous disait Eric Guillemette le Samedi matin. Troisième aux essais chronométrés, deuxième en première manche, troisième en seconde manche, Eric Guillemette perdait une possible qualification en première ligne, à la gauche de Steve Bossard, en effectuant un tête à queue dans l’épingle avant d’aborder le second tour de la troisième manche qualificative. Qualifié en seconde ligne de la finale A, Eric Guillemette partait troisième de la finale A derrière Steven Bossard et Adeline Sangnier. Mais, à nouveau, une ou deux bougies ont déclaré forfaits : avec un moteur ne tournant pas sur ces quatre cylindres, Eric Guillemette a terminé cinquième de la finale A.

Steven Bossard

Une fois encore, la troisième consécutive, Steven Bossard a fait l’étalage de son talent. Troisième course, troisième victoire. Il ne faut pas croire que sa Citroën C2 Super 1600 est la plus puissante : elle fait exactement 223 ch au banc chez Oreca. Une Clio comme celle d’Eric Guillemette développe 235 ch.

David Olivier

Pour David Olivier le week-end en Aquitaine s’est terminé au départ de la troisième manche qualificative. Mais David Olivier revient tout de même avec onze points de plus au Championnat de France de D1A… Pourtant tout avait fort bien commencé pour David Olivier : troisième aux essais libres dans une Division 1A qui comportait 16 pilotes. Ensuite, David Olivier a été abonné à la quatrième place le samedi ! Quatrième des essais chronos, à moins d’une seconde sur un tour lancé de Steven Bossard (Citroën C2 Super 1600), position identique en première manche qualificative… Le dimanche commença par une cinquième position en seconde manche. Il restait à David Olivier le troisième et dernier round pour essayer d’arracher une qualification en seconde ligne, si possible à la corde. Malheureusement un axe de cardan a décidé de déclarer forfait sur la grille de départ de cette troisième manche. David Olivier est bien entendu déçu : « Nous avons beaucoup de pièces de rechange, mais il est difficile de tout prévoir. Effectivement, nous n’avions pas en stock cet axe de cardan. En dépit de cet abandon, je me suis qualifié en dernière ligne de la finale A. Je ne suis pas parti, mais j’ai marqué onze points au Championnat de France de D1A. Je glisse de la troisième place provisoire à la quatrième, à trois points d’Adeline Sangnier qui pilote une Citroën Saxo Super 1600 et d’Eric Guillemette qui est sur une Renault Clio Super 1600. Il reste encore sept courses pour rattraper ce léger retard et essayer d’aller chercher une victoire ! »

Guillaume Bergeon

A partir de cette course, Guillaume Bergeon pilote la Citroën C2 R2 Max D1A de M Technologies. La voiture qu’Adeline Sangnier a amenée au titre féminin l’an passé. Pour sa première course avec cette voiture, Guillaume Bergeon a terminé quatrième de la finale A. Le Samedi, il nous disait : « Cette voiture a le potentiel de faire troisième ou quatrième ». Visionnaire Guillaume Bergeon ! M Technologies a gardé cette voiture en version « low cost », voies étroites, avec beaucoup de pièces de série. Pour l’instant il n’est pas question de a faire évoluer.  M Technologies, qui est basé à Clermont-Ferrand, va avoir de nombreux stagiaires du Lycée Roger-Claustres  basé à…. Clermont-Ferrand.

Denis Rousse

Premier podium derrière Steven Bossard et Adeline Sangnier pour Denis Rousse. Plus que deux marches à monter pour obtenir la première victoire. Elle n’est pas loin.

Emmanuel Anne

Beau cadeau de la part de la famille Tarrière. « Jess » Tarrière, sa fiancée, lui a prêtée pour une course (pas plus !) sa Fiat Punto Abarth Super 1600. Ce qui a permis à « Manu » d’analyser le comportement de cette voiture : « Elle manque de motricité. Les ressorts sont, pour moi, trop durs à l’avant. Le moteur est plus puissant que l’an denier et elle pêche par ce manque de grip La puissance ne passe pas bien au sol ». Emmanuel Anne a tout de même fait un huitième temps en première manche puis un sixième en seconde manche. Il termine 4me de la finale B

Laurent Molinier

Habitant Albi, dans le Tarn et Garonne, Laurent Molinier a fait de nombreuses courses d’autocross. Il y a un an, il a acheté en Suisse une des Opel Tigra officielle pilotée par Yvan Muller dans le Trophée Andros en 1997-1998 : « Elle était assez abîmée. J’ai l’ai reconstruite comme elle était à l’origine, déco comprise. Le préparateur Suisse Heini Mader a refait le moteur qui est un V6 Opel de 3 litres. Je vais faire quelques preuves de rallycross comme Châteauroux puis Lohéac ». Vingtième des essais chronos sur 22 pilotes, Laurent Molinier a progressé : 14me en première manche, 18me en seconde manche avant de conclure par un prometteur 12me temps en troisième manche. Il termine 17me ratant de peu une qualification en troisième et dernière ligne de la finale C. Mais que cette Tigra est belle !

Marc Morize

Aux essais libres du samedi matin, Marc Morize s’est arrêté au bout des quatre tours de sa première série : « Je sentais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Les goujons de roues étaient cassés à l’avant. Comme à Kerlabo 2008 ». « Seulement » quatrième des essais chronos, à 224/1000e de seconde de Christophe Saunois, Marc Morize a retrouvé le sourire en réalisant le meilleur chrono en première puis seconde manche : «  J’ai fait une super seconde manche. Je ne crois pas que je suis allé aussi vite de ma vie ! A l’arrivée, je n’en pouvais plus. Quand tu enquilles la descente à fond de cinquième. Quel pied ! On se fait vraiment plaisir sur ce circuit ! C’est génial ». Qualifié en pole position, Marc Morize a signé sa seconde victoire de la saison, portant son nombre de succès à 42. Juste devant lui, il y a Jean-Luc Pailler, 95 victoires au compteur en France. 53 de plus…

Christophe Saunois

Faleyras 2010 ne laissera aucun souvenir à Christophe Saunois ! Et pourtant… Meilleur temps aux essais libres sur sa Toyota Corolla V6 Nissan T3F, avant de poursuivre en étant le plus rapide aux essais chronos, certes de peu, 26/1000e plus vite qu’Henri Navail. Mais après, ce fut un scénario catastrophe !  Tête à queue et bac à sable dès le premier droit de la première manche qualificative. Tout de même second chrono en seconde manche (mais que le premier virage fut difficile…). Tout se jouait en troisième manche. Au troisième tour, à nouveau bac à sable ! Bilan : 20me sur 22. Aucun point à la Coupe de France de D3. Christophe Saunois passe de la cinquième place à la Coupe à la neuvième, accusant 28 points de retard au bout de deux courses. Bon, maintenant, il faut aligner une série de victoires…

Patrick Briffaud

Première course pour la sublime Renault Mégane III V6 Nissan T3F de Patrick Briffaud. Une T3F peut avoir plusieurs vies : née Mégane II, cet hiver Patrick Briffaud l’a transformée en Coupé Mégane III avec une carrosserie construite par Florent Le Fol (Polycar Concept Sport) : « Je lui ai donné des photos de détails du châssis tubulaire pour savoir si l’adaptation se ferait sans problème. Bien entendu, il a été nécessaire de faire quelques pattes de fixation. Le seul gros travail a été de raccourcir la bulle arrière de 10 cm car mon châssis est plus court de 10 cm qu’un coupé Mégane III ». Pour info, la couleur est le jaune Sirius Compétition Renault : sept couches de peinture nacrée ! Mise en route progressive : 17me en première manche, puis 16me en seconde manche et enfin 10me en troisième manche, ce qui lui a permis d’arracher une qualification en dernière ligne de la finale C. Il termine 4me de cette finale C.

Antoni Masset

Quelle course d’Antoni Masset ! Second aux essais libres, troisième aux essais chronos après seulement deux tours, car au troisième, Antoni Masset est parti dans une série de têtes à queue à cause d’une rotule cassée. Par bonheur, il n’a rien touché, ni rail, ni talus, avant d’aborder la grande remontée à gauche. Second en première manche, vingt et unième en seconde manche, victime d’un tête à queue, Antoni Masset a fait le meilleur temps en troisième manche sur sa Renault Clio II RS F 2000 ! Avec une qualification en première ligne en prime, à gauche du vainqueur de la Coupe de France 2009, Yvonnick Jagu. Le départ de la finale A fut « chaud ». Antoni Masset est parti définitivement en tête à queue dès le premier virage. Mais quel week-end ! Un souhait : qu’il gagne une finale A d’ici la fin de l’année… Il le mérite amplement !

David Vincent

David Vincent revient de très loin… Déjà aux essais, David, le vainqueur d’Essay 1,  faisait la mou : « Je ne suis pas dans le coup. Je n’ai pas de motricité ». Bilan : un anonyme septième chrono à 579/1000e de seconde d’Yvonnick Jagu. En première manche, le module d’allumage s’est mis en rideau sur sa belle Renault Clio II RS Maxi F 2000, le privant de deux des quatre cylindres. Bon, il restait le dimanche pour se rattraper. Le meilleur temps au warm-up du dimanche matin lui a redonné confiance.  Meilleur chrono aussi en seconde manche, David Vincent a terminé second derrière Vincent Leray dans sa série en troisième manche : cinquième temps, et une qualification en seconde ligne de la finale A.  Et comme le grip de la seconde ligne de Faleyras est idéal, David Vincent a tenté une manoeuvre à la « Jean-Luc Pailler ». Tout à l’extérieur du premier droit. Et c’est passé ! Seconde victoire consécutive en D4 pour David Vincent, à nouveau devant Yvonnick Jagu.

Rudolf Schafer

Tout comme Antoni Masset, Rudolf Schafer fait évoluer petit à petit sa voiture, pour Rudolf  une Citroën Saxo VTS 16V F 2000. Cette saison, il a cassé sa tirelire en achetant quatre amortisseurs Bos Engineering : « J’y vais progressivement. Olivier (Bossard) m’aide dans les réglages ». Avec un troisième temps en première manche puis un quatrième en troisième, Rudolf Schafer s’est élancé de la pole position de la finale B. Vainqueur de finale B devant Bertrand Perraudin, Rudolf Schafer a terminé quatrième de la finale A. Chapeau ! Il est évident que l’on aimerait Antoni Masset et Rudolf Schafer sur des voitures plus performantes…

Gauthier Le Corre

Superbe troisième place de Gauthier Le Corre à Faleyras ! Quatrième aux essais chronométrés, quatrième également en première manche qualificative, Gauthier Le Corre a signé le second chrono en deuxième manche sur sa Citroën Xsara VTS 16V F 2000, au point de pointer en tête de la Division 4 le dimanche midi ! La pole position se jouait en troisième manche. Second de sa série, derrière Rudolf Schafer (Citroën Saxo VTS 16V F 2000), sixième temps, il se qualifiait en seconde ligne, côté intérieur de la finale A.  Il termine sur la troisième marche du podium de la finale A, pointant à la troisième place de la Coupe de France de D4 après deux courses. Emu aux larmes qu’il était à l’arrivée…

 

Logan Cup Rallycross

Maximilien Eveno

En 18 courses, en 2008 et 2009, Maximilien Eveno n’était jamais monté sur la plus haute marche du podium. De nombreuses fois, il ratait son départ. Cette fois, il a fait la totale : meilleur temps aux essais libres, puis chronométrés, il a signé des deux chronos les plus rapides en première puis seconde manches. Il fallait conclure. Ce qui n’était pas évident les deux années précédentes… Pour son 19me départ, la pédale de droite enfoncé à fond, le regard fixé sur le premier droit, « Max » a oublié ces 18 courses sans victoire. Premier succès d’une série de plusieurs… On est content aussi pour son père Philippe qui a monté le moteur avec le kit 120 ch. Chapeau à tous les deux !

Fabien Grosset-Janin

Fabien Grosset-Janin, le jeune frère (20 ans) de Jérôme a acheté la Logan de David Olivier. Cinquième aux essais chronos, Fabien a progressé tout au long du week-end, réalisant un quatrième temps en troisième manche.  Il termine cinquième de la finale A. C’était sa toute première course de sa vie !

Guillaume Restellini

 

Après du slalom en amateur, Guillaume Restellini estle fils de Dominique Restellini qui a fait les beaux jours de la Coupe et Championnat de France des rallyes sur terre dans les années 79-86 sur des Peugeot 504 Ti. Guillaume Restellini a acheté une Logan à Jean-Jacques Bénézet. Dès le premier virage des essais libres, il est parti en travers. La Logan a filé dans l’autre sens, effectuant plusieurs tonneaux au bout de 200 mètres. Guillaume a trouvé une nouvelle coque pour refaire la voiture. Retour sans doute à Dreux 1, sinon Lavaré.