Communiqué AFOR 2010

                      On refait Mayenne…

 

Davy Jeanney

Davy Jeanney a fait un grand pas vers le titre en D1 sur sa Citroën Xsara « WRC ». Depuis trois courses (Dreux 1, Lavaré, Lohéac), il n’était pas monté sur la plus haute marche du podium, abandonnant des précieux points à ses adversaires. Il s’est magnifiquement rattrapé à Mayenne. Et pourtant le week-end ne s’est pas idéalement passé : quatrième aux essais chronos, tout de même deuxième de la première puis de la seconde manche qualificative, il voyait ses espoirs d’une qualification en première ligne de la finale A anéantis par un faux départ en troisième manche. La neuvième place aurait pu se transformer en cinquième position s’il n’avait écopé de trois secondes de pénalités. Qualifié tout de même en seconde ligne de la finale A, Davy Jeanney a fait un super départ, mais pas aussi bien que Jérôme Grosset-Janin parti de la troisième ligne ! Second de la finale A derrière Grosset-Janin, Davy Jeanney n’a guère attendu pour le passer à l’intérieur de l’épingle au fond du circuit. Jeanney a pris le tour joker au cinquième tour. En regardant les chronos des passages dans le tour lent : au 1er tour pour Fabien Pailler, au 2me tour pour David Meslier, au 3me tour pour Jérôme Grosset-Janin, au 5me tour pour Davy Jeanney et enfin au 6me tour pour Gaëtan Sérazin, on s’aperçoit que c’est Davy Jeanney qui est allé le plus vite dans le tour… lent. Au Championnat, à deux courses de la fin, il a repris un net avantage, d’autant plus que ses adversaires pour le titre, Jérôme Grosset-Janin (4me) et David Meslier (5me), n’ont marqué que des « petits points ». A deux courses de la fin,  Davy Jeanney a 18 points d’avance sur Grosset-Janin, 26 sur Meslier. Reste encore l’attente du résultat final du contrôle de l’essence du réservoir de sa Citroën Xsara « WRC » de Faleyras effectué le 23 mai tout de même, soit il y a 4 mois (!), qui n’est toujours pas connu. Il n’y a plus que trois semaines avant Dreux 2 pour savoir…

 

Jérôme Grosset-Janin

Jérôme Grosset-Janin a perdu gros à Mayenne sa Citroën C4 « WRC ». Alors qu’il aurait pu revenir avec une victoire de plus, sa troisième, il n’a pu ajouter que les 13 points d’une modeste quatrième place. Cinquième aux essais chronos, Jérôme Grosset-Janin a progressé tout au long des manches qualificatives : 6me en première manche, puis 4me en seconde et enfin 3me dans la dernière manche. Qualifié en troisième ligne de la finale A, il a planté un départ « à la Jean-Luc Pailler » ! En tête pendant deux tours, il a ouvert un peu trop la porte dans l’épingle du bout du circuit. Davy Jeanney n’en demandait pas tant, s’infiltrant à la corde. En plus, Jérôme Grosset-Janin a perdu trop de temps dans le tour joker, emprunté au troisième tour. Bilan : quatrième de la finale A. Comme David Meslier, seules deux victoires à Essay 2 puis à Dreux 2, en espérant que Davy Jeanney ne marque que des petits points peuvent lui laisser l’espoir du titre en D1.

                     Jérôme Grosset-Janin entre interview et autographe

 

Fabien Pailler

Que ce soit en D3 ou en D1, Fabien Pailler ne s’était pas encore qualifié en pole d’une finale A. En signant les deux meilleurs temps en seconde puis troisième manche sur sa Peugeot 207 »WRC », il a réussi cet exploit. Malheureusement, Fabien n’a pas très bien réussi son départ de sa pole position. Seule solution : passer dans le tour lent au premier tour. Ce qu’il fit. Au fur et à mesure que ses adversaires s’affranchissaient de ce tour joker, Fabien gagnait une place. Tant et si bien qu’il termine second de la finale A, comme à Lavaré. Pour l’instant Jean-Luc Pailler mène très largement au score du nombre de victoires en Championnat de France : Jean-Luc Pailler 95 succès, Fabien Pailler 0. Il faudrait commencer à Essay 2. On a déjà le titre : Pailler imite Pailler !  

Gaëtan Sérazin

Cinquième à Lohéac pour sa première course sur sa nouvelle Peugeot 207 « WRC », troisième à Mayenne pour la seconde épreuve. A ce rythme, c’est la victoire à Essay 2 ou, au plus tard à Dreux 2. D’autant plus que Gaëtan Sérazin a accroché un magnifique second chrono en troisième manche derrière Fabien Pailler. En doublant (à pied !) Gaëtan Sérazin (je suis certainement le seul à avoir doublé une fois Gaëtan…) et Patrick Guillerme qui faisaient une ultime reconnaissance de la piste avant la troisième manche qualificative, Gaëtan m’a confié : « Ce que je veux, c’est gagner ».  Ce qui ne saurait tarder…

 

David Meslier

David Meslier était complètement dépité à l’arrivée de la finale A. Second chrono aux essais, premier temps en première manche, troisième en troisième manche, il était en tête de la D1 le dimanche midi. C’est donc la troisième manche qui a déterminé la pole position. Dans cette troisième manche on retrouvait ensemble les trois postulants (!) pour le titre : David Meslier, Davy Jeanney et Jérôme Grosset-Janin. Belle brochette ! Faux départ de Jeanney. Qui repart avec trois secondes de pénalité. A l’arrivée de cette série en troisième manche, Grosset-Janin, Meslier et Jeanney passent dans cet ordre. Mais dans la série précédente, Fabien Pailler et Gaëtan Sérazin sont allés plus vite ! David Meslier conserve tout de même une place en première ligne à côté de Fabien Pailler, le pole man. Mauvais départ, tour joker raté (51 secondes 502/1000e pour Meslier, 47 secondes et 659/1000e pour Jeanney), David Meslier revient de Mayenne avec, à peine 12 points de plus. A deux courses de la fin, avant le décompte du plus mauvais résultat, David Meslier descend de la troisième place provisoire, à la quatrième, et accuse surtout un retard de 26 points sur Jeanney.

 

Mickaël Poirier

Seconde course pour la magnifique BMW 120 i « WRC » de Mickaël Poirier. Brillante sixième place aux essais chronométrés, à 635/1000e de seconde à peine du meilleur chrono de Fabien Pailler, Mickaël Poirier termine huitième de la première manche, puis crève à l’avant droite au début du second tour de la seconde manche après avoir tutoyé d’un peu trop près une bordure. C’était sans compter qu’à la pause du dimanche midi, son équipe s’est aperçue qu’il y avait un problème dans la sélection des rapports dans sa boîte de vitesses X-Trac. D’où son abandon.

Steven Bossard

Une fois de plus, Steven Bossard a survolé les débats sur sa Citroën C2 Super 1600. Premier aux essais chronos, mais avec seulement 22/1000e de seconde d’avance sur Eric Guillemette, premier en première manche puis en seconde manche. Mais il est bon de souligner qu’en première manche, c’est Pascal Guillon (Peugeot 106 Maxi D1A) qui l’a devancé au bout de la longue ligne droite et qu’en troisième manche c’est Adeline Sangnier (Citroën Saxo Super 1600) qui est allée la plus vite. La finale A ne fut qu’une formalité  pour Steven Bossard qui signe sa huitième victoire de la saison, et revient de Mayenne avec le titre en poche en D1A. Toutefois, il est fort probable que l’on ne reverra pas Steven Bossard aux deux dernières courses en D1A : «  J’arrêterai certainement ici ma saison en D1A. J’ai le projet de faire un ou deux rallyes du Championnat de France – Cévennes et/ou Var - sur une Citroën C2 R2 Max, mais les rallyes coûtent cher. Il y aussi la possibilité de faire une course de D1 à Essay 2 ou Dreux 2 ».

 

Adeline Sangnier

La petite Adeline Sangnier n’en finit plus de nous étonner. Troisième en première manche, meilleur chrono en troisième manche ! Et pour la troisième fois (Faleyras, Lohéac, Mayenne) elle occupe la première ligne de la finale A à côté de Steven Bossard, toujours pole man. Et pour la troisième fois, aux mêmes courses, elle termine seconde de la finale A ! Au soir de Mayenne, trois pilotes peuvent encore briguer la place de dauphin : David Olivier 108 pts, Eric Guillemette 106 pts et Adeline Sangnier 100 pts. A notre avis la place de dauphin pourrait être celle d’une… Dauphine (Gordini !), n’en déplaise à Olivier et à Guillemette.

David Olivier

A deux épreuves de la fin du Championnat, David Olivier, qui pilote la Dacia Logan D1A confiée pour cette saison par l’Association Française des Organisateurs de Rallycross, déloge de la seconde place du Championnat de France de D1A Eric Guillemette qui pilote une Renault Clio Super 1600. Les deux dernières courses, Essay 2 puis Dreux 2, vont être palpitantes à suivre… Pourtant, David Olivier a eu du mal à « se mettre en jambes » aux essais chronométrés à Mayenne  « C’est toujours comme cela ! Je n’ai fait que le dixième temps dans une catégorie qui comportait 18 pilotes. Ce n’est pas grave, l’essentiel est de bien aborder la première manche qualificative… ». Et là, David Olivier a « fait parler la poudre » : il remporte sa série et signe le second temps derrière Steven Bossard, le vainqueur des sept premières courses de la saison ! Sixième en seconde manche, quatrième en troisième manche, David Olivier s’est qualifié en seconde ligne de la finale A. Les courses de fin de saison sont toujours difficiles à appréhender. Dimanche à midi : « De nombreux pilotes veulent finir sur le podium final. Déjà, on est certain que Steven Bossard sera Champion de France. Il reste trois courses, y compris Mayenne, pour trouver une place sur le podium final… ». En terminant troisième de la finale A derrière l’indétrônable Steven Bossard et la surprenante Adeline Sangnier, David Olivier passe à la seconde place provisoire du Championnat, à deux épreuves de la fin de saison : « Cela va être « chaud » à Essay 2, puis Dreux 2 une semaine plus tard. J’ai deux points d’avance sur Eric Guillemette et huit sur Adeline Sangnier. Je vais tout faire pour conserver cette seconde place finale ! ». Tous les espoirs sont permis… Il a déjà un projet de Renault Twingo D1A pour l’an prochain et peut être une seconde pour un client.

Pascal Guillon

Cette saison, Pascal Guillon court en larges pointillés. Mais un sixième temps en première manche, puis en neuvième en troisième manche démontre la vélocité de sa Peugeot 106 Maxi D1A qui effectue sa dernière saison, n’étant plus homologuée en D1A l’an prochain. Son fait de gloire : avoir mieux démarré que Steven Bossard en première manche qualificative, au point de virer en tête à la fin de la longue ligne droite de départ. Mais, bon, après Bossard a pris le dessus…

Dorian Launay

On ne peut pas parler de tous les pilotes dans ce retour d’après course. C’est dans doute la première fois que l’on cite Dorian Launay. Il pilote la Peugeot 206 Super 1600 que Davy Jeanney avait l’an passé. Petit à petit, Dorian Launay « apprivoise » cette voiture. Quatrième aux essais chronos à 664/1000e de seconde de Steven Bossard, Dorian Launay a aligné deux septièmes chronos en seconde puis troisième manche qualificative. Il termine quatrième de la finale B. C’est d’ailleurs sa huitième finale B consécutive en huit courses. Il occupe la … huitième place au classement provisoire du Championnat de France de D1A.

Laurent Chartrain

Pour cette course, et jusqu’à la fin de saison, Laurent Chartrain a repris sa Citroën Saxo kit car. Exclu de la première manche pour aileron arrière trop haut de 2 cm, il s’est rattrapé en signant le quatrième chrono en 2me manche. Mais en troisième manche, il a cassé une jambe de force au troisième tour. Jambe de force qui avait déjà été… ressoudée. Equipée d’un moteur poussif, Laurent Chartrain terminera la saison sur cette Saxo qui va être complètement refaite cet hiver, dixit le Team Principal du CCR, André Péan. Pour Laurent Chartrain, une place sur le podium à Essay, sur ses terres, le comblerait de bonheur !  

Jessica Tarrière

Dernière course de sa carrière pour Jessica Tarrière. Onzième des essais chronométrés, huitième en première manche, sixième dans la seconde et enfin onzième dans la troisième, Jessica s’est qualifiée en finale B, finale dans laquelle elle a terminé cinquième. Cette Fiat Punto Abarth Super 1600 n’a finalement jamais apprécié les pistes de rallycross. Elle a été vendue à un pilote qui fera du rallye asphalte, discipline pour laquelle cette Super 1600 a été conçue.

Sébastien Le Ferrand

Si Laurent Chartrain a été exclu de la première manche pour aileron non conforme pour 2 cm de trop, qu’est ce qu’on devrait dire pour Sébastien Le Ferrand qui a trouvé un moyen très simple pour donner de l’appui au train arrière de sa Citroën Saxo D1A aux essais libres du samedi matin…

Marc Morize

Marc Morize a été, une nouvelle fois, au dessus du lot en D3. Meilleur temps aux essais chronométrés, à nouveau le plus rapide en seconde puis troisième manche, il s’est bien évidemment élancé de la pole position de la finale A. Mais il a eu chaud.  Christophe Saunois le second est passé au tour joker au troisième tour, Marc Morize au sixième et dernier tour. Saunois a failli le doubler car il avait l’avantage de la corde lorsque Morize est sorti du tour joker. Ouf ! Au fait, Marc Morize a remporté sa… 45me victoire en 17 ans de rallycross. Il en manque encore 50 pour rejoindre Jean-Luc Pailler… D’après les calculs de Marc, il lui suffirait de se qualifier en finale A à Essay 2 pour remporter pour la troisième fois consécutive la Coupe de France de D3. On va vérifier.

Patrick Guillerme

A  l’arrivée, Patrick Guillerme était aux anges. Pour la seconde fois de la saison, il se qualifiait en finale A sur sa Peugeot 307 V6 Nissan T3F. Sa fierté est d‘avoir réalisé le second temps en troisième manche qualificative derrière Christophe Saunois, dans une D3 qui comportait 23 engagés.

Laurent Jacquinet

Seconde course pour la superbe Ford Fiesta Mk 7 V6 Nissan T3F de Laurent Jacquinet. Vainqueur de la finale B, quatrième de la finale A : contrat fort bien rempli pour cette voiture tombée des tréteaux le Vendredi avant Lohéac. Un podium est attendue à Essay 2 et/ou à Dreux 2, voire mieux…

Christophe Wilt

Déclassé de la première manche qualificative pour avoir coincé la Renault Clio III V6 Nissan T3F de Stéphane Dréan (on entend encore le bruit de la Clio coincée contre le rail…), Christophe Wilt s’est magnifiquement rattrapé en seconde puis troisième manche, signant à chaque fois les troisièmes chronos. Qualifié en… troisième ligne de la finale A, il termine… troisième de la finale A. Mais il est… quatrième au classement provisoire de la Coupe de France de la D3, à 5 points d’Henri Navail.

Jonathan Pailler

Troisième place de la finale B pour Jonathan Pailler. C’est son meilleur résultat de la saison. Mais bon, on n’aimerait pas être à la place des deux amortisseurs gauches durement maltraités à Mayenne….

David Le Ferrand

On n’a jamais parlé cette saison du très discret David Le Ferrand. Et pourtant. Il s’est qualifié quatre fois en finale A de Faleyras à Lohéac compris. A Mayenne, il termine cinquième de la finale B et il occupe une très honorable sixième place au classement provisoire de la Coupe de France de D3.

Yvonnick Jagu

Le vainqueur de la Coupe de France de D4-2009 était sevré de victoire depuis le début de saison. A Mayenne, il a fait carton plein aux essais chronométrés puis dans les trois manches. Excusez du peu : il est allé 3 secondes et 985/1000e plus vite que le second en première manche, 2 secondes et 842/1000e en seconde manche et 3 secondes et 3/1000e plus vite en troisième manche. Une domination implacable, seulement troublée par une légère fuite du liquide hydraulique à la fin de la 2me manche. Une fuite colmatée pour la troisième manche. Mais ce dont il doit être le plus fier, c’est d’être remonté de la cinquième place provisoire de la Coupe de France de la D4 à la seconde à seulement 9 points de David Vincent, le leader depuis le début de saison. Il faut dire que ses adversaires sont revenus bredouilles de Mayenne : 7 points à peine pour David Vincent, 0 pour Gauthier Le Corre. Le match Vincent-Jagu-Le Corre va nous tenir en haleine jusqu’au dernier virage du dernier tour de la finale A de Dreux 2…

David Vincent

Très mauvaise opération pour le leader de la Coupe de France de D4, David Vincent. Cinquième de la finale B, c’est son plus mauvais résultat depuis le début de saison. Il a connu des problèmes de sélection de vitesses, n’ayant plus de troisième rapport. Il a deux courses pour se rattraper.

Emmanuel Anne

Première sortie pour la toute nouvelle Renault Clio II RS Maxi F 2000 d’Emmanuel Anne. Pour info, au départ c’était la Clio II RS rouge et blanche de Stéphane Dréan… Donc une voiture qui avait de la « bouteille ». Equipée désormais d’un moteur LAD de 240 ch, d’une boîte de vitesses séquentielles 3MO et de voies larges montées sur des pivots de Peugeot 306 Maxi, Emmanuel Anne a fait sensation à Mayenne en réalisant le meilleur temps aux essais libres du samedi matin. Deuxième aux essais chronos, il a terminé par deux fois second en première puis deuxième manche derrière Jagu. Qualifié en première ligne de la finale A, à côté du pole man Jagu, Emmanuel Anne termine second de la finale A. Chapeau pour une première sortie.

Gauthier Le Corre

Absent le samedi pour cause de… mariage, Gauthier Le Corre aurait pu se rattraper sur le seul dimanche. Mais au départ de la seconde manche, au moment de l’échauffement des pneus, l’accouplement de la transmission a cassé sur sa Citroën Xsara VTS 16V F 2000. Et avec un modeste 13me temps en troisième manche, Gauthier Le Corre n’a pu participer à aucune finale. Ne marquant donc aucun point à Mayenne. De ce fait, il descend de la seconde place provisoire à la quatrième à la Coupe de France de D4.

Olivier Le Ny

Bruno Huet a vendu la caisse et la boîte de vitesses de sa Peugeot 306 Maxi F 2000 à Olivier Le Ny. Ce dernier a monté le moteur de la 205 dans cette 306. Sa meilleure perf : un sixième chrono en seconde manche.

Fabrice Couturier

Prime du spectacle aux essais chronométrés pour Fabrice Couturier sur sa Peugeot 306 S16 F 2000. Et le photographe n’a même pas eu peur. Il a un peu l’habitude…

Guillaume Bergeon

Pour cette course, Guillaume Bergeon a laissé sa Citroën C2 R2 Max D1A à Céline Ménier. De ce fait, il a piloté la Peugeot 206 RC F 2000 habituellement « conduite » par le père de Davy Jeanney,  Patrice Jeanney. Guillaume a été impressionnant tour le week-end sur cette « caisse de loc ». Huitième aux essais chronométrés dans une D4 forte de 29 pilotes, puis 10me en première manche, 5me en 2me manche et enfin 4me en troisième manche. Qualifié en finale A, il termine cinquième, prouvant qu’une petite F 2000 peut faire des merveilles en D4..

Logan Cup Rallycross

Maximilien Eveno

Maximilien Eveno peut déjà commencer à régler le baquet et les ceintures de la Logan D1A pour l’an prochain… Meilleur temps des essais chronométrés, il a obtenu la pole position de la finale A grâce à son meilleur chrono en 3me manche qualificative. Il s’impose pour la troisième fois consécutive en finale A, portant son nombre de succès à quatre en comptant Faleyras. Eveno 4- Briffaud 2. Il faudrait une malchance incroyable pour que « Max » Eveno ne remporte pas la Logan Cup Rallycross 2010. Il dire qu’il ne voulait refaire une troisième saison… Pfff.

Fabien Drouet

Pas de Fabien Drouet aux essais chronos et en première manche. La faute au galet de tendeur de courroie accessoire. La courroie s’est effilochée et elle est partie dans la… courroie de distribution, tordant quatre soupapes. Heureusement, Fabien Drouet avait une culasse d’avance  Ivan Bedouet lui a ouvert son garage jusqu’à minuit pour réparer. Cinquième en seconde puis troisième manche, « Fab » termine troisième de la finale A. Mieux, il rejoint Xavier Briffaud à la seconde place provisoire de la Logan Cup.

Xavier Briffaud

Depuis Lohéac, Xavier Briffaud perd des points face à Maximilien Eveno. Il faut dire que sa Logan, après son choc contre le mur de béton à Lohéac a énormément souffert, l’obligeant même à la passer sur le marbre. Certes, Xavier a réalisé le meilleur temps en première manche, mais ensuite il a régressé dans les deux autres manches (3me puis 4me). Qualifié en seconde ligne de la finale A, il termine quatrième. Quatorze points le séparent de Maximilien Eveno, solide leader, à deux courses de la fin.

Fabien Grosset-Janin

Fabien Grosset-Janin, le petit frère de Jérôme, n’en fini pas de nous étonner. Il est le meilleur « rookie » de la saison 2010, occupant pour l’instant la septième place provisoire.

Divers

Sandrine Barbault-Forget/Nicolas Lesieur

Il y a une centaine pilotes, au moins trois cents mécaniciens, 12.000 spectateurs et une poignée de journalistes/photographes qui aimeraient être à la place de Nicolas Lesieur, un des co-organisateurs de Mayenne…

Hommage à Maurice Forget

Créateur du circuit de Mayenne, Maurice Forget nous a quittés il y a quelques semaines. Un émouvant hommage a été donné par Gustave Tarrière avant le briefing pilotes. Personne n’oubliera cet homme exceptionnel.

Entraide

Jacky Thouanel, un des commissaires techniques est tombé « en rade » d’alternateur sur sa vénérable Citroën Xantia break. Mickaël Poirier lui a passé un alternateur (le même que sur sa BMW 120 i « WRC » !) qu’Etienne, de Pailler Compétition, lui a monté. Il est donc  reparti serein, toutes lumières allumés, vers Bayonne.

 

Un  nouveau « look » très Européen pour le circuit d’Essay

Dans moins de trois semaines, le circuit d’Essay recevra l’avant dernière manche du Championnat de France de rallycross sur un circuit relooké puisque, comme l’avait promis Dominique Lunel, la piste s’est transfigurée à l’heure européenne avec de nombreuses modifications. En arrivant sur le site, premier changement très apparent : le tour joker (obligatoire pour les circuits postulants à l’Europe). Long de 120 mètres, ce tour joker aura un revêtement entièrement recouvert  de calcaire et comportera deux chicanes ce qui donnera du « piment » à ce circuit qui sera maintenant long de 1060 mètres. C’est le seul circuit en France à posséder un tour joker dont le tracé est situé à l’extérieur de la piste existante.

Côté nouveautés : la toute nouvelle tour de Direction de course, d’une hauteur de 12 mètres sur deux étages avec,  au premier étage, le poste du speaker et au second la Direction de course d’où sera entièrement télécommandée l’épreuve.

Côté piste, disparition des postes de commissaires qui seront remplacés par des voitures d’intervention rapide équipées d’un matériel opérationnel comprenant les hommes et le « matériel » nécessaire à toutes interventions avec, entre autre, pour chacun des véhicules un  extincteur  de 50 kg et 5 extincteurs « eau » plus 5 extincteurs « poudre ».

 L’ensemble de ces moyens sera en relation radio constante avec la Direction de course qui sera  seule juge de ces interventions.

Autre nouveauté : 4 caméras seront sur la ligne de départ  pour juger les faux départs.

 A toutes ces nouveautés, opérationnelles dans trois semaines, viendront s’ajouter, pour le Championnat d’Europe en Mai 2011, un mur d’images (12 écrans) qui sera installé au 2ème étage de la tour, au Collège, et dans la nouvelle salle de presse.

Par ailleurs : la construction de deux bâtiments de 40 m x 12 m, dont un sera occupé par la presse, l’administratif et le service médical, le second ayant pour vocation l’accueil des contrôles techniques.

(avec la participation de Serge Duquesnoy)